mercredi 14 juillet 2010

Retour en France

Me voilà enfin arriver en France.
Je vais pouvoir prendre un peu de vacances. Vous pourrez donc retrouver mes histoires à partir du 25 aout, date de départ pour mon périple.

J'ai oublié de dire que lorsque j'étais à Cong, j'ai vu des bodoères (ne pas chercher à comprendre pour 99,99% des gens)

mardi 13 juillet 2010

Kilkenny puis bateau






C'est mon dernier jour en Irlande.
Je reste donc sur Kilkenny afin de visiter le château, l'église.
La ville est belle mais le fait que le temps soit humide, cela fait ressortir les odeurs de la brasserie Smithwick's (qui produit aussi la Kilkenny). La brasserie est au centre de la ville, cela augmente donc les odeurs ressenties que j'ai pas apprécie, je préfère le produit final.
Soir, je prends le bateau direction Cherbourg et la France.

lundi 12 juillet 2010

La marche orangiste + Kilkenny











Ici, le jour est férié, la ville tourne au ralenti, presque tout est fermé, même les bus ne circulent plus, et selon comment ça se passe, ils ne circuleront peut être pas pendant 2-3 jours (afin de pas être caillassés).
A partir de 10h, c'est la marche orange (marche protestante). L'ambiance reste bon enfant, les couleurs de l'union jack omniprésentes. J'ai fait 3/4 du circuit (7 km), je n'ai pas aperçu un seul drapeau irlandais, ce qui en ce jour pourrait être très mal vu. Il semblerait même que les catholiques fuit la ville pendant cette période.
Une fois la marche finie, je vais sur Kilkenny afin de me rapprocher de mon port de départ demain. Dans cette ville, je n'ai pas besoin de préciser de quel breuvage, je me suis délecté.

dimanche 11 juillet 2010

Belfast, ça arrive près de chez nous

Aujourd'hui, point de rigolade dans mon discours, je tiens à ce que le texte ci-dessous soit plus pris sur le ton d'un reportage que d'un banal article.
J'ai déjà vu de la pauvreté, de la misère, de la souffrance, de la mort. Je savais que, ce que j'ai vu aujourd'hui existait dans d'autres pays, mais pour moi, Belfast, c'était du passé. Loin de là.
Je me balade donc dans les Falls, quartier catholique de Belfast. Je savais qu'il y avait encore des fresques sur la lutte catholique-protestant, mais le fait de les voir de ses propres yeux, c'est autre chose. Ce n'est pas juste de simples fresques laissées à l'abandon. Non, elles sont repeintes régulièrement pour prévenir et surtout rappeler que le combat n'est pas finit.
Lors de cette balade, je tombe sur un mur, pas le mur basique que tout le monde pourrait mettre entre deux propriétés, mais sur un mur qui sépare les catholiques des protestants et vice-versa. J'ai du mal à y croire au début, mais au fur et à mesure de la journée et des fresques que je verrai, ça va me prendre de plus en plus aux tripes. Certes il y a 2 portes, qui permettent de passer d'un quartier à l'autre en toute impunité, mais à la moindre échauffourée, elles sont fermées. On parle du mur à Gaza, du mur à la frontière Mexique-USA.... Mais on ne parle plus de ce mur à Belfast, ou bien peut être suis je trop décalé.
On dit aussi que l'habit ne fait pas le moine (on va parler ici de coupe de cheveux), mais dans le quartier catholique, j'ai quelques regards de travers qui s'efface rapidement quand il me voit de plus près avec mon air de touriste. C'est une fois arrivé dans le quartier de Santhill (le quartier de l'autre coté du mur, donc protestant) que je comprends mieux le regard des catholiques. Là aussi, les peintures murales montrent leur fierté du combat, les différentes « milices » ayant leurs propres peintures. Seul 10m et un mur séparent les quartiers, mais ici, cela nous donne l'impression d'arriver dans un ghetto. Certes, la rue principale est présentable, mais les habitations proche du mur sont abandonnées ou en mauvais états. C'était aussi le cas dans le quartier du Falls avant mais ils essaient de rénover au maximum ce quartier qui était un des quartiers pauvres de Belfast. Sur le retour vers le mur et donc le quartier catholique, j'aperçois des personnes qui finalise la préparation d'un « bonfires » pour ce soir. La première fois que j'étais passé devant, je n'avais pas compris la signification de ce tas de palettes et de pneus d'une hauteur d'une douzaine de mètres. Maintenant oui. Ils sont en phase d'installation finale, c'est à dire qu'il place le drapeau de l'Irlande au sommet ainsi que plusieurs maillots du celtic de Glasgow (Ecosse), «équipe représentante du catholicisme (alors que les glasgow rangers, l'autre équipe de Glasgow, sont les fidèles représentants du protestantisme). A ma vue, je suis cordialement invité à rentrer dans la zone du bonfire et aussi à venir ce soir à minuit (donc le 12 juillet) pour le voir s'embraser. Problème, ce soir, les portes du mur seront fermées, ça ferait faire un grand tour pour venir ici. Certes, ce n'est que de la provocation, mais ici, on sent de la vraie révolte dans ce mouvement.
Quand je repasse dans le quartier catholique, j'aperçois de nouvelles fresque précisant que la lutte n'est, ici aussi, pas finie.
Que ce soit le quartier protestant ou catholique, on tombe aussi souvent sur des mémoriaux à l'honneur des personnes tuées pour la liberté de leur « peuple ».
Je tiens à préciser que tout Belfast n'est pas comme ça, ce n'est qu'un quartier, mais que, si cette partie s'embrase, c'est toute la ville qui risque de repartir en conflit.
Mais je trouve dommage, que de nos temps, la religion mène encore aux combats.

Après cette balade, je croise un gars déjà vu sur Galway. On fera la finale de coupe du monde ensemble, évidemment, dans un pub.
La finale jouée, on est évidemment convié à assister à un bonfire (celui-ci est au coeur de Belfast), ce qui ne se refuse pas, c'est le moment de voir ce qui se passe ici, je n'aurai peut être plus l'occasion d'assister à ceci.
Là ou je suis, l'ambiance est cordiale, ce qui n'est peut être pas le cas partout dans la ville. Dans la foule, je croise et discute avec une australienne, son effroi, par rapport à la situation actuelle dans la ville, se voit même sur son visage, elle est choquée par ce qui se passe, je la comprends

Mon « reportage » ne vous a peut être pas convaincu et ne montre peut être pas tout ce que je ressens, mais je vous promets que je n'ai jamais été aussi mal à l'aise face à des humains. Et maintenant, pour moi, plus jamais, je ne pourrai dire que le 12 juillet, c'est juste la victoire de France en coupe du monde, maintenant, ça passe au second plan.



Le mur avec ses "magnifiques" grillages de protection sur les maisons

Un des mémoriaux


Une des "milices" protestatntes




Un "suoer beau" bonfire en préparation




samedi 10 juillet 2010

Arrivée à Belfast






Attention, voici la Marie pervenche locale




Le plan du jour est la visite de Belfast, ville connue pour ces anciennes frasques religieuses.
On est samedi, et demain dimanche c'est la finale de la coupe du monde. J'ai un plan à Dublin mais il semble tomber à l'eau, je vais donc rester sur Belfast jusque lundi, on sera le 12 juillet, date qui pour beaucoup de français correspond à la coupe du monde 98. Mais ici, ils fêtent la bataille de la Boyne (et le fait que l'Irlande est livrée aux anglais) , je préfère donc trouver une auberge de jeunesse avec un parking, ma voiture n'ayant pas encore les fenêtres et portes blindées.
Concernant la balade en ville, elle se limitera au City Hall (siège du 1er gouvernement), le temps étant pourri, il ne permet pas trop de visiter la ville. Ça tombe bien, je suis claqué, ça me permet de faire une bonne sieste. Le temps ne changeant pas, je me balade rapidement le soir, cela me permettra de me concentrer sur la journée de demain.

vendredi 9 juillet 2010

Chateau de Dunluce - Bushmills - Giants' Causeway
















Après avoir choisit une belle place pour dormir hier, je n'ai pas de bol, c'est couvert ce matin, je n'aurai pas de superbe photo d'une vue sur la mer.
Le but de la journée est de faire « giant cozway » (je voulais dire Giants' Causeway (la Chaussée des Géants), site classé par l'UNESCO). Mais sur la route, je tombe sur le château de Dunluce, château à flanc de falaise (une partie (la cuisine) de ce château serait même tombée à l'eau avec un morceau de la falaise, mais « heureusement », seuls les cuistots y sont restés). Après, passant à Bushmills, je ne peux m'empêcher de faire la visite de la fabrique de whiskey, qui n'a vraiment rien d'extra. L'entrée étant juste remboursé par le verre de whiskey bu à la fin et à la fiole qu'ils nous fournissent.
Maintenant, Giants' Causeway. Je ne suis pas tombé directement sous le charme de ce lieu. C'est après avoir visité la partie principale du site et après une bonne randonnée le long des falaises, qu'au fur et à mesure de l'après midi, je me laisse envouter par mon environnement. Après la marche sur les falaises, je reviens à mon point de départ. Il y a beaucoup moins de monde en fin d'après midi, le calme se fait sentir, je me fais posséder par ce lieu. Je peux enfin voir les colonnes paisiblement. C'est vrai que c'est étonnant de voir un site comme celui-là. Quand on le voit, on se demande comment tout ceci a été crée sans la main de l'homme. C'est là qu'on voit que l'homme n'a rien créé et prend tout de la nature. En effet, le sol est jonché de colonne, le plus souvent en forme d'hexagone parfait (avec une petite séparation entre chaque hexagone).

Soir, dodo à Ballycastle. pendant que je mange, je jette un coup d'oeil dehors, et là, je vois un superbe arc en ciel, je suis obligé de sortir. Je le vois en entier, c'est extraordinaire, c'est si rare de les voir comme ça, en général, on a toujours un morceau qui est caché par un arbre, une colline....
Quand je vois ça et le coucher de soleil à travers le port, je me dis que j'aurai peut être du rester à Giants' Causeway, ça aurait été génial. Mais bon, on ne peut pas toujours être au bon endroit.