The End

L'avion pars à 8h.
Le retour en France ne motive pas.
Mon seul moment de rêve sera le passage sur la côte magnifique du Bélize.
Vivement le prochain voyage.

Fin des vacances, direction la capitale

Je me lève à 6h15 pour profiter des dernières lueurs matinales.
Je quitte San Marcos sur le coup des 11h, j'arrive sur Guatemala City vers 15h. Ici, c'est la vraie ville, on sent bien la pollution.
Pour moi, les vacances sont finies.
Je ne prends pas le temps de visiter la capitale, je préfère me chercher un logement près de l'aéroport car demain je décolle tôt. Mission établie à 16h.
je profite du temps qu'il me reste pour visiter le quartier mais il n'y a rien d'intéressant à faire.
Couhé 22h.

Lago Atitlan à nouveau

Lever 7h.
Ce matin, je me dirige vers Panajachel pour faire mon shopping.
13h, je suis de retour vers San Marcos après avoir mangé dans un bon vieux truc à touriste.
L'après midi, c'est glande et baignade. Oui oui, je sais, j’ai une entorse, mais j’ai pas pu résister. Mais bon c'est dur de se baigner avec une patte folle.
Soir, je mange à nouveau japonais avec Sarah, une anglaise et un espagnol (qui parle esperanto, oui, ça existe).
Après le jap, direction La Paz (là où je dors) car il y a un festival musical.
En écoutant la musique, je me pose pas mal de question du genre "qu'est ce que je fous avec tous ces blancs à écouter de la musique alors qu'à 400m, des personnes vivent dans des cabanes"?
Ce festival n'est il fait que pour les blancs et leur porte feuille?
Je reste tout de même 1h30 mais je me pose trop de question, surement le coup de blues de quitter ce super beau pays.
Comme un symbole, je quitte le festival sur la chanson de Manu Chao "Clandestino". Je me couche à 23h.

Objectif : san marcos de la laguna

Lever 4h15
D'après le gars de l'hôtel, je n'ai pas besoin d'aller jusque Guate pour aller à Pana, je pourrai avoir un bus à El Rancho.
En sortant de l'hôtel, j'ai du bol, un minibus passe et va vers El Rancho et Guate.
Je descends à El Rancho, mais là, il n'y a pas de bus pour Pana, super !!!! Je reprends donc un autre bus et paie encore.
Mon planning va être dur à tenir avec ce changement. Arrivée à Guate à 8h50, obligé de prendre un tacos (pas le truc à manger) pour aller au bus de Pana, je paie.
J'ai du bol, à 9h30, il y a nu Pullman (bus à touriste) qui part pour Pana (soit disant direct), je paie.
Il me lâche à Los encuetros où je prends un autre bus pour Solola, je paie. Et enfin, un dernier bus pour faire Solola - Pana, je paie.
Je vais à l'embarcadère de la 1ère fois, je veux négocier les prix et laisse partir une lancha, pas de bol, je dois attendre 2h pour la prochaine.
Résultat, arrivée à 13h15 à Pana et 16h30 à San Marcos. En cherchant un hôtel, je croise Sarah, trop de bol. Je serai donc à l'hôtel La Paz qui est très bien.
Enfin un peu de repos, la pompe à fric est finie.
Avec Sarah, on mange japonais le soir, ça fait du bien.
Couché 22h.

Un peu la galère

La nuit a été dure, j'ai mal au genou et donc très peu dormi. J'ai de la chance, il y a un médecin allemand qui loge à El retiro, je passe le voir (coup de bol, il parle français).
D'après lui, j'ai une distorsion au niveau du genou, aie aie aie. C'EST LA FETE.
Je ne sais pas quoi faire, il est 13h, je décide de me casser, je vais rejoindre Sarah qui est au lago atitlan en espérant que j'y arrive avec mon genou en vrac.
Déjà je pars pour Coban, ça me rapprochera un peu. Je galère à plier mon genou dans le minibus, ça va être long ces voyages. Je prends le même hôtel qu'à l'aller.
Couché 22h.

Lanquin

Lever 5h30 pour prendre le minibus à 6h15. J'arrive à 8h45 à Lanquin.
Je vais à l'hotel el retiro, lieu très sympathique mais où on ne trouve que des blancs.
Je pars pour les grottes de Lanquin à 11h. Ce sont des grottes avec des concrétions (stalagmites et stalactites). Ce qui est bien ici, c'est que je suis seul, on ne me force pas à suivre un guide, je peux donc déambuler comme je veux dans les grottes, il est donc conseillé d’avoir une lampe avec soi car l’éclairage n’est pas terrible.
Je rentre vers 14h à l'hôtel pour y faire une sieste. A 17h15, je suis à nouveau aux grottes afin de profiter de la sortie des chauves souris car elles partent à la chasse à la tombée de la nuit
Dans la grotte, un mauvais calcul de ma part sur la taille d'un trou fait que je tombe dedans et que mon genou d’appui cogne un rocher.
En rentrant à l'hôtel, je m'arrête dans un restau. Mais en sortant de celui-ci, je sens un peu mon genoux, c'est pas cool ça.
Je me couche à 22h, demain je dois aller à Semuc Champey.

cuevas de Candelaria - Coban

Lever 5h20, j'ai mal dormi (stress du réveil et énervé à cause du mail pas envoyé avec l'orage). Je pars avec le minibus à 6h20 pour aller à Lanquin.
J'ai un peu le blues dans le minibus, dans une semaine, je dois rentrer en France, fait chier.
Sur ma carte, je vois gruttas de Candelaria, mais dans mon guide, je ne vois que cuevas de Candelaria. En fait, ce n'est pas la même chose et pas au même endroit.
Je me suis donc pris un peu la tête avec le gars qui gère le minibus. Il avait raison, il ne me reste plus qu'à m'excuser.
Je fais donc les cuevas de Candelaria. Il s'agit d'une grotte dans laquelle il y a pas mal de stalactites.
Mais l'originalité de ses grottes, c'est qu'on peut les faire en descendant la rivière qui passe dedans en étant sur une chambre à air. A l'ancienne.
Je suis donc seul avec le guide, c'est paisible et appréciable de se laisser guider par le courant et d’avoir qu’une petite lampe pour regarder ce qu’à pu créer la nature. Pour ceux qui ferait ça un jour, vous pouvez prendre voter appareil photo pour la balade en chambre à air, il n'y a pas de courant et donc si vous n'êtes pas trop bado, ça ne craint rien, ce que je ne savais pas)
Une fois cette balade faite qui ne va pas arranger mon rhume, je trace pour Coban où j'en profite pour faire une laverie et avoir enfin des vêtements propres. Soir restau.
Ici, il n'y a pas pas grand chose à faire, c'est vraiment une ville étape.
Couché 22h

Ceibal

Lever 7h. Au petit déj, je demande à des québéquois si je peux aller avec eux à Ceibal, ils sont ok. C'est parti pour Ceibal ce matin à 8h30. Je pars avec eux pour diminuer le cout de la balade car il est le même pour 3 ou pour 1 (ceci étant du à la location de la lancha)
Les paysages ne sont pas si impressionnants que ça. C'est juste la Laïta en plus large avec un peu plus de hérons et un crocodile. Tous comme les paysages, je suis déçu par le site de Ceibal. A part la place centrale il est encore en pleine fouille archéologique. Mais dans le futur, ce sera un super lieu. En effet, d'après les archéologues présents sur le site, ils n'auront pas assez d'une vie pour faire les fouilles.
De retour à Sayaxche pour 12h30, je me balade en ville pour trouver du monde qui serait intéressé pour faire Aguateca avec moi le lendemain, mais le touriste ne court pas les rues.
Je pourrais y aller tout seul mais ça me ferait cher de louer une lancha seul (500Q seul, ça fait chier).
Donc pas grand chose à part un peu d'internet.
Le soir, quelque chose dont je ne suis pas habitué au Guatemala se passe : un gros orage.
Ce n'est pas l'orage qui est impressionnant, c'est les conséquences. Et oui, la ville étaient dans le noir complet, toute l'électricité ayant lâchée.
Là, tu es content de te balader toujours avec ta frontale
Couché 21h30.

Laguna Lachua - Sayaxche

JE me lève à 6h30, je vais au bord du lac. Une des guatémaltèques est déja là mais le silence règne, c'est agréable, on entend au loin les singes hurleurs.
JE reste jusque 8h sur le bord du lac pour profiter de cette nature.
Après le petit déjeuner, je ne résiste pas et je repars au bord du lac pour aller me baigner à nouveau car j’ai le temps, le dernier bus est à 13h
12h40, je suis à l’entrée du parc
J'arrive à l'entrée du parc à 12h40. 13h, pas de bus, 13h15, pas de bus, 13h30 toujours pas de bus. A 14h, je demande à un garde si le bus de 13h est passé. Et là, paf dans la gueule, il me dit que c'est dimanche et que ce sera peut être 16h, j’adore le peut être
En fait ce garde de hier ne m'a dit que des conneries. Même si je ne parle pas bien espagnol, je l'ai fait répéter et j'ai répété moi aussi pour arriver à la même conclusion.
Fait chier, faut que je sois à Sayaxché ce soir. Tant pis, on va faire la bonne vielle technique du stop (qui ici peut bien marcher avec les pick up et contre un échange monétaire).
Mais là, je suis pris par un gros 4X4 avec la clim. Vu l'état de la route, je ne me plains pas de ce confort. Ce qui fait bizarre, c’est que pour un pays pauvre, j’ai été pris avec « riches » qui me font penser à des proxénètes. Et oui, ils ont environ 45 ans et à l’arrière de la voiture, il y a 2 charmantes filles qui ont environ 25-30 ans….. Bizarre tout ça.
Il m'avance à mi-chemin et ne me fait pas payer, que du bonheur.
Maintenant, il me reste plus qu'à choper quelque chose pour finir la route.
Au bout de 10 minutes, un minibus passe et m'emmène à Sayaxche. Il me prend 50Q, c'est abusé, mais je ne pouvais pas refuser, sinon, je risquais de dormir dehors.
Arrivée à Sayaxché, il ne me reste plus qu’à trouver un hotel et un restau.

En route pour la Laguna Lachua

La journée s'annonce longue aujourd'hui, je pars pour la Laguna Lachua.
Je me lève à 5h15 pour avoir le 1er minibus de 6h.
A ma grande surprise, à 5h45 je croise un chichi qui est déja parti du centre.
Je le chope, il est blindé, mais je trouve de la place pour une fesse, mais pas pour longtemps, des personnes agées rentrant, je leur laisse ma place.
Du coup, étant debout, je ne vois pas trop le paysage qui doit être pas mal sur la droite.
Mais c'est pas grave, l'essentiel étant qu'une personne agée puisse s'asseoir. J'arrive à Barillas à 7h15. Je me balade un peu dans la ville. Là aussi il n’y a pas grand-chose à faire. Je suis vraiment en transit
Mais ici, je suis vraiment l'étranger, les autochtones pouvant s'arrêter pour me regarder.
Au bout d'un moment, je reviens à la station de bus pour prendre un pick up.
Mais contrairement à la première fois, on me dit qu'il faut aller derrière le marché, donc d'où je viens, fait chier, faut que je retraverse la ville.
Je trouve un pick up rapidement, il est blindé (pas le truc anti balle, il est vraiment surchargé), ça va être la fête, je ne sais pas combien de temps va durer le voyage.
On est 13 + 1 enfant + plein de sac être à l'arrière du pick up.
Le voyage est rude mais les paysages sont magnifiques, on ne pense plus à la douleur (et oui, pendant 1h30, j’étais assis sur une barre, avec les vibrations, je vous laisse imaginer ce que ça fait)
Sur les 4h, la dernière est longue et les paysages moins intéressants, en plus il y a plus de poussières à cause du nombre grandissant de voitures qu'on croise. Mais pendant 3h, ça aura été un plaisir, j’aurai bien voulu parler espagnol pour échanger avec les autochtones
J'arrive à Playa Grande à 13h15. Maintenant, faut trouver un transport pour la Laguna.
J'ai de la chance, c'est pas trop loin de la ou on m'a déposé et j'attends pas trop longtemps. 20 minutes de transport pour arriver à l'entrée du parc.
A l'entrée, il y a pas mal d'information pour parler de l'écosystème dans lequel je suis et qu'il faut protéger.
JE me dis que j'y suis, c'est bon, et nooonnnn!!!!! Il me reste 4km de marche à faire dans la forêt pour arriver au logement, j'en peux plus de mon sac de 17km.
Mais une fois arrivé et les affaires déposées, je vais enfin pouvoir profiter du lieu où je suis et me baigner avec les poissons, c'est trop bueno (à part un qui s'attaque à mes croutes de "guerre"). ATTENTION, il y a aussi des crocodiles mais ils ne sortent qu’à la nuit tombée et un gardien est là pour les surveiller.
Je rencontre 6 guatémaltèques super sympa. L'endroit vaut vraiment le coup d'être vu car pour l'instant il n'y a pas grand monde (et encore je suis en week end). Certes, c’est galère pour venir ici mais qu’est ce que j’adore ce coin
Soir, je mange avec les 6 gautémaltèques, j'ai plus de fesses, c'est dur de s'asseoir (merci le pick up).

De cette journée, là où je suis déçu, c'est que j'avais prévu de m'arrêter dans des écoles sur la route pourrie pour y donner des crayons et papiers mais ce 15 mars est un dimanche, j'avais pas calculé ça. Je trouverai bien un endroit où les donner.

San Mateo Ixtatan

Lever 7h.
Je veux aller aux chutes de Pepajau (250m de haut, ça fait rêver). Je pars donc pour San Juan Ixoy car il n'y a aucun bus qui dessert San Lucas Quisel directement.
Et la, vlan, on m'annonce 100Q en pick up ou 75 en taxi pour l'aller et donc autant pour le retour.
C'est abusé, je rentre sur Soloma faire mon sac, je me casse pour aller sur San Mateo Ixtatan.
Si j'avais vraiment eu le temps, je serai allé à pied à San Lucas, 12km a/r + la rando environ 15km en forêt.
Je prends le bus a 10h30, j'arrive à SMI vers 12h30. Là, je suis vraiment sur les bonnes vieilles routes, c’est bon !!!!
Je dépose mes affaires dans un hotel bien pourri pour changer, enfin bon, pour 20Q, je vais pas demander plus.
Balade dans la ville l'après midi, c'est très agréable et chatoyant. Il y a de plus en plus de nuages. Mais a ce qui parait, on peut être carrément dans les nuages à 15h dans cette ville là.
Soir, j'assiste à une cérémonie religieuse dans la rue. Je ne sais pas en quelle honneur est cette cérémonie
Résultat il fait nuit et les comedors (restau) sont fermés. Heureusement pour moi, à mon hospidaje, on a pu me faire un petit plat.
Couché vers 21h30.

La Torre - Soloma

Lever 6h30, pour faire le sac, prendre le petit dej avec la famille et surtout prendre le minibus de 7H30 qui part pour Huehuetenango.
Je m'arrête à la ventosa (ne cherchez pas sur mappy, ça doit pas y être, ce n'est qu'un village) d'où part la randonnée pour La Torre
Au bout d'une borne et demi et voyant le sol caillouteux et raide, j’opte donc pour la solution "je cache mon sac dans un petit bois derrière un mur". Voila, je me sens plus léger.
En montant, je me perds un peu car avec la caillasse, on ne voit pas forcément le chemin. Tant que je monte, je me dis que c'est bon.
Mais bon, ça aurait été trop beau de toujours monter. Une fois que j’ai pris un peu de hauteur, je me rends compte que je vois l'antenne (repère pour trouver la Torre) sur une autre hauteur.
Et ben maintenant que je sais où elle est il ne me reste plus qu'à redescendre un peu de ma colline pour retrouver le bon chemin. J'arrive vers les 10h en haut.
Après avoir fait le plus haut sommet d’Amérique centrale, je suis sur le plus haut sommet non volcanique d'Amérique centrale (un peu plus de 3800m). C'est beaucoup plus sec à cette hauteur mais la vue en vaut la peine.
Après avoir repris quelques forces, je repars vers la Ventosa où j'arrive vers 12h. J'ai eu un coup de flip car pendant 1 minutes je ne trouvais pas mon sac dans le bois.
Maintenant, il ne me reste plus qu'à attendre un bus (ou minibus ou pick up). Combien de temps, je ne sais pas. J'ai du bol, il y en a un qui arrive au bout de 20 minutes.
Mais bon, je ne fais que 20 minutes dedans. Il me dépose à un croisement sur la route de Soloma.
Et donc il ne me reste plus qu'à attendre qu'un autre bus passe, toujours en ayant l'incertitude de la durée d'attente.
Encore une fois, je n'attends que 20 minutes. J'arrive à Soloma pour 16h30.
Allez hop, faut trouver un hotel, c'est torché en 30 minutes.
Je vais au cimetière pour le visiter (la 2ème photo, c'est le cimetière vu de ma chambre d'hotel et pas des favelas). Dans ce pays, les cimetières sont colorés et les tombes sont souvent assez grandes.
Alors qu'en France, on enterre les corps, ici tout est en hauteur, c'est impressionnant. Qu’est ce que j’aimerai que mon urne soit colorée à ma mort.
Ensuite, je me balade en ville. Il n’y a vraiment pas grand-chose à faire ici.
Soir, je m'éclate le bide (ou bien c'est plutot que mon estomac a du rétrécir depuis mon départ). Avec tout ce que j'ai bouffé, ça sent la chiasse demain.
En rentrant à l'hotel, j'ai froid, surement du à la fatigue. Mais la douche me fait du bien, la première depuis 72h, même si elle ne dépasse pas les 25°, ça fait du bien
Leur musique dans ce coin du Guatemala me gave, vivement le concert de Metalica à mon retour en France
Couché 23h.

Todos Santos

Je me lève à 7h pour le petit déjeuner avec la famille.
Le matin, je me balade dans la partie montagne Sud et je passe au marché.
Ce qui est étonnant dans cette ville, c'est la tenue que les hommes portent. En effet, ils portent tous la même, elle consiste en un pnatalon rouge à rayure blanche, une chemise blanche avec rayure violette et un chapeau.
A midi je mange dans un boui-boui local, il y avait même des poules qui courraient dans le restau, peut être qu'on pouvait les choisir, lol.
A voir la cuisine par laquelle on passe pour aller à la salle, je ne pense pas qu'ils auraient des étoiles au Michelin, lol.
L'après midi, je fais la balade "Las Lettras". ça me parait court. Sur le guide, c'était marqué 14km, j'opterai plutot pour 1.4 km.
Donc je continue la rando afin de prendre encore de la hauteur et avoir une belle vue sur la vallée où se trouve la ville.
Je randonne donc pendant 3h30 et je fait une sieste sur le bord du chemin pendant 30 minutes.
Soir, je mange avec la famille. Quand je vois les conditions de vie dans lesquelles ils vivent, je me permets de leur donner des crayons et cahiers que j’avais pris avec moi pour faire des dons (je remercie les personnes qui m’ont aidées pour la petite récolte)