jeudi 12 mars 2009

La Torre - Soloma






Lever 6h30, pour faire le sac, prendre le petit dej avec la famille et surtout prendre le minibus de 7H30 qui part pour Huehuetenango.
Je m'arrête à la ventosa (ne cherchez pas sur mappy, ça doit pas y être, ce n'est qu'un village) d'où part la randonnée pour La Torre
Au bout d'une borne et demi et voyant le sol caillouteux et raide, j’opte donc pour la solution "je cache mon sac dans un petit bois derrière un mur". Voila, je me sens plus léger.
En montant, je me perds un peu car avec la caillasse, on ne voit pas forcément le chemin. Tant que je monte, je me dis que c'est bon.
Mais bon, ça aurait été trop beau de toujours monter. Une fois que j’ai pris un peu de hauteur, je me rends compte que je vois l'antenne (repère pour trouver la Torre) sur une autre hauteur.
Et ben maintenant que je sais où elle est il ne me reste plus qu'à redescendre un peu de ma colline pour retrouver le bon chemin. J'arrive vers les 10h en haut.
Après avoir fait le plus haut sommet d’Amérique centrale, je suis sur le plus haut sommet non volcanique d'Amérique centrale (un peu plus de 3800m). C'est beaucoup plus sec à cette hauteur mais la vue en vaut la peine.
Après avoir repris quelques forces, je repars vers la Ventosa où j'arrive vers 12h. J'ai eu un coup de flip car pendant 1 minutes je ne trouvais pas mon sac dans le bois.
Maintenant, il ne me reste plus qu'à attendre un bus (ou minibus ou pick up). Combien de temps, je ne sais pas. J'ai du bol, il y en a un qui arrive au bout de 20 minutes.
Mais bon, je ne fais que 20 minutes dedans. Il me dépose à un croisement sur la route de Soloma.
Et donc il ne me reste plus qu'à attendre qu'un autre bus passe, toujours en ayant l'incertitude de la durée d'attente.
Encore une fois, je n'attends que 20 minutes. J'arrive à Soloma pour 16h30.
Allez hop, faut trouver un hotel, c'est torché en 30 minutes.
Je vais au cimetière pour le visiter (la 2ème photo, c'est le cimetière vu de ma chambre d'hotel et pas des favelas). Dans ce pays, les cimetières sont colorés et les tombes sont souvent assez grandes.
Alors qu'en France, on enterre les corps, ici tout est en hauteur, c'est impressionnant. Qu’est ce que j’aimerai que mon urne soit colorée à ma mort.
Ensuite, je me balade en ville. Il n’y a vraiment pas grand-chose à faire ici.
Soir, je m'éclate le bide (ou bien c'est plutot que mon estomac a du rétrécir depuis mon départ). Avec tout ce que j'ai bouffé, ça sent la chiasse demain.
En rentrant à l'hotel, j'ai froid, surement du à la fatigue. Mais la douche me fait du bien, la première depuis 72h, même si elle ne dépasse pas les 25°, ça fait du bien
Leur musique dans ce coin du Guatemala me gave, vivement le concert de Metalica à mon retour en France
Couché 23h.