samedi 14 mars 2009

En route pour la Laguna Lachua








La journée s'annonce longue aujourd'hui, je pars pour la Laguna Lachua.
Je me lève à 5h15 pour avoir le 1er minibus de 6h.
A ma grande surprise, à 5h45 je croise un chichi qui est déja parti du centre.
Je le chope, il est blindé, mais je trouve de la place pour une fesse, mais pas pour longtemps, des personnes agées rentrant, je leur laisse ma place.
Du coup, étant debout, je ne vois pas trop le paysage qui doit être pas mal sur la droite.
Mais c'est pas grave, l'essentiel étant qu'une personne agée puisse s'asseoir. J'arrive à Barillas à 7h15. Je me balade un peu dans la ville. Là aussi il n’y a pas grand-chose à faire. Je suis vraiment en transit
Mais ici, je suis vraiment l'étranger, les autochtones pouvant s'arrêter pour me regarder.
Au bout d'un moment, je reviens à la station de bus pour prendre un pick up.
Mais contrairement à la première fois, on me dit qu'il faut aller derrière le marché, donc d'où je viens, fait chier, faut que je retraverse la ville.
Je trouve un pick up rapidement, il est blindé (pas le truc anti balle, il est vraiment surchargé), ça va être la fête, je ne sais pas combien de temps va durer le voyage.
On est 13 + 1 enfant + plein de sac être à l'arrière du pick up.
Le voyage est rude mais les paysages sont magnifiques, on ne pense plus à la douleur (et oui, pendant 1h30, j’étais assis sur une barre, avec les vibrations, je vous laisse imaginer ce que ça fait)
Sur les 4h, la dernière est longue et les paysages moins intéressants, en plus il y a plus de poussières à cause du nombre grandissant de voitures qu'on croise. Mais pendant 3h, ça aura été un plaisir, j’aurai bien voulu parler espagnol pour échanger avec les autochtones
J'arrive à Playa Grande à 13h15. Maintenant, faut trouver un transport pour la Laguna.
J'ai de la chance, c'est pas trop loin de la ou on m'a déposé et j'attends pas trop longtemps. 20 minutes de transport pour arriver à l'entrée du parc.
A l'entrée, il y a pas mal d'information pour parler de l'écosystème dans lequel je suis et qu'il faut protéger.
JE me dis que j'y suis, c'est bon, et nooonnnn!!!!! Il me reste 4km de marche à faire dans la forêt pour arriver au logement, j'en peux plus de mon sac de 17km.
Mais une fois arrivé et les affaires déposées, je vais enfin pouvoir profiter du lieu où je suis et me baigner avec les poissons, c'est trop bueno (à part un qui s'attaque à mes croutes de "guerre"). ATTENTION, il y a aussi des crocodiles mais ils ne sortent qu’à la nuit tombée et un gardien est là pour les surveiller.
Je rencontre 6 guatémaltèques super sympa. L'endroit vaut vraiment le coup d'être vu car pour l'instant il n'y a pas grand monde (et encore je suis en week end). Certes, c’est galère pour venir ici mais qu’est ce que j’adore ce coin
Soir, je mange avec les 6 gautémaltèques, j'ai plus de fesses, c'est dur de s'asseoir (merci le pick up).

De cette journée, là où je suis déçu, c'est que j'avais prévu de m'arrêter dans des écoles sur la route pourrie pour y donner des crayons et papiers mais ce 15 mars est un dimanche, j'avais pas calculé ça. Je trouverai bien un endroit où les donner.