mardi 28 septembre 2010

Choibalsan

Je suis enfin à l'Est de la Mongolie. Mais je veux me rapprocher de la frontière russe, celle que je n'ai pas passé. Et oui, quand j'ai une idée en tête, j'y vais, lol. En fait, il y a un parc (Mongol Daguur) que j'avais repéré, c'est pour ça que je voulais passer par cette frontière et m'éviter ce grand détour.
Pour aller à cette frontière, je dois prendre un train et enfin j'y serai.... Après 1h30 de marche pour trouver cette gare paumée en dehors de la ville, il m'est impossible de me faire comprendre pour dire ce que veux. Je suis donc le gars à qui j'ai essayé de dire ce que je voulais, il m'emmène dans un hangar à 500m de la gare. C'est là, qu'il répare les locomotives. Pourquoi il m'emmène ici????? Tout simplement car il y a un gars qui parle anglais. C'est sûr, ça devient tout de suite plus facile. Résultat, je n'ai un train que dans 5 jours, ben super. Je crois que je vais encore changer mes plans. Pourtant, quand je vois la loco, je pense que ce voyage en train aurait été plaisant.
En dehors de cet échec, je reste 3/4 h au hangar car, du coup, tout le monde s'est arrêté de bosser pour venir me voir et parler avec « le blanc » grâce à notre traducteur. Après ces 3/4 h, le chef les rappelle à l'ordre pour bosser un peu. Ah, ces chefs.....
Sur la route du retour vers le centre ville (le retour étant plus rapide car je situe la gare et peu couper à travers champs, ce qui est évidemment très courant ici), je me fais alpaguer par 3 hommes assis près d'une cabane. Je m'assois avec eux, ils me proposent à manger et à boire, why not. Un quatrième nous rejoint mais il semble un peu plus louche car déjà un peu bourré. En plus de la nourriture, on m'offre aussi des osselets, chamanisme ou pas. Le dernier arrivé me demande si il peut prendre mon sac à dos et si il peut aller faire un tour de moto, mais bien sur.... l'espoir fait vivre.
Une fois finie cette petite pause, le gars bourré me propose de me déposer en ville avec sa moto. Je crois que je vais encore marcher, ce sera plus simple.
Une fois trouvé l’hôtel, je me balade encore un peu en ville où il n'y a rien à faire. Je tombe juste sur une mini plaza espanya à Barcelone avec une fontaine son et lumière.

PS : Il a fait 13 degré dans ma chambre cette nuit, j'ai fait dodo dans mon sac de couchage et sur mon matelas gonflable car j'étais presque comme sur planche.



Un peu de bricolage pour la tente

ça semble tenir, on verra par la suite





C'est aussi une route





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