Je continue ma visite de Tchita, en passant par un musée sur les décembristes (dans une église) qui n'en vaut pas trop le coup, une mosquée, et je voulais voir une synagogue, mais les chiens-chiens de l'entrée n'étaient pas trop d'accord.
Je rejoins donc la fille qui parlait anglais car je lui ai expliqué le cas de ma tente. Elle m'emmène dans des magasins de bricolage que je n'aurai jamais trouvé seul. Je n'ai pas vraiment trouvé ce que je voulais (tube rectiligne de cuivre), je me contenterai d'une sortie de robinet. Nos chemins se séparent à nouveau, je finis ma visite avant de prendre une marchroukta pour Aguinskoe. Il y a 2 hommes bourrés dans la marchroutka, à croire que je les attire. Le 1er vient me parler mais comprend vite qu'il ne pourra pas parler avec moi. Un peu après, le 2ème veut aussi me parler. Comme d'habitude, je me présente, je dis d'où je viens, patati patata. Lui m'explique qu'il va après Aguinskoe, je sens que le voyage va être long pour moi car il reste à coté de moi. En fait, coup de bol, il descend 30 minutes après le départ.
Arrivé à Aguinskoe, je vais à un hôtel de mon guide. Cette fois, ce n'est pas des histoires de prix ou autres choses, l’hôtesse d’accueil n'a même pas cherché à comprendre ce que je disais, elle m'a dit non direct. Pour un accueil glacial, c'était glacial. Je pense surtout qu'elle n'avait pas envie de se faire chier à m'expliquer les tarifs et l'emplacement de la chambre.
A nouveau, je suis dans la panade, il va faire nuit dans 30 minutes, je marche dans la ville en cherchant un hôtel et par qui je me fais accosté? Les flics, bingo, il ne manquait plus qu'eux. D'un coté, je comprends, il va faire nuit, on est en Russie et il y a un gars qui se balade avec son sac à dos. Après contrôle des papiers, j'essaie d'expliquer ma situation, ce qui est impossible. L'ambiance avec les flics est conviviale, un des flics appelle un ami (il n'a pas prit le 50/50) qui parle un peu anglais. Je lui explique donc ma situation et du coup les flics m'envoie dans leur bon vieux fourgon russe dans un hôtel. Là, j'avoue que j'ai peur de deux choses. Premièrement qu'ils m'envoient dans un hôtel cher et deuxièmement qu'ils me demandent de l'argent en échange du service. Résultat, le prix de l’hôtel est un peu plus cher que ce que j'aurai souhaité mais ça peut aller. Et les flics ne me demandent rien, que du bonheur. Du coup, j'aurai eu le droit à une balade dans le panier à salade (c'était même fun car j'ai eu le droit d'être devant alors que les flics étaient à l'arrière) et ça m'évite le taxi, lol. Comme on le dit souvent, faut toujours resté zen avec les flics pour que ça se termine bien. Mais ici, j'avoue qu'ils étaient vraiment cool.
Une fois installé dans l’hôtel, je fais sécher ma tente (j'avais zappé de le faire hier), ça ne sent pas que bon.
PS : je précise que je ne suis plus qu'à environ 300 kms de la frontière chinoise et Mongole. Les flics qui m'ont arrêter étaient de type asiatique, donc pas des vrais russes, c'est peut être pour cela qu'ils étaient cool. Pour preuve, ils avaient du mal à faire avancer le fourgon et ils se foutaient toujours de la gueule de ce fourgon en disant que c'était ça les voitures russes
PS2 : sur la route entre Tchita et Aguinskoe, il faisait la moisson. Je ne sais pas si c'était de l'orge, du triticale ou du blé, mais en tous cas, les tiges ne semblait pas grande (2/3 de la hauteur de chez nous)
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Malheureusement, il y a des gens qui habite près des voies ferrées dans des bicoques
peut être un peu mieux cette lada tunée
Attention, jeune conducteur
dimanche 19 septembre 2010
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