mercredi 2 mars 2011

San Marcos et ... (X)

Message ecrit le 31 mars
A l'heure ou j'ecris, cela fait 1 an que je suis en mode "le projet est lance"


Ce TDM manque un peu de cascade, non?

Je me lève tôt ce matin pour le lever de soleil. Mais il n'est pas terrible, j'ai vu mieux. Enfin, il n'est pas terrible, il vaut quand même le coup d'oeil, c'est juste que je m'attendais à mieux.
Après, je me fais 2h45 de kayak dans le lac. Après 1h, le vend commence à se lever et à agiter un peu le lac. Je me prends quelques vaguelettes et fait donc un peu trempette. Je vais pouvoir savoir si mon sac congélation est la bonne solution pour protéger mon appareil photo.
N'empêche, qu'est ce que je suis bien sur ce lac, pépère.
De retour de ma balade, rien de tel qu'une vraie petite baignade dans le lac. Avant la baignade, j'avais pris soin de bien étaler mes vêtements sur les rochers pour les faire sécher. En voulant y accéder à nouveau après mon bain et en prenant appui sur un rocher, celui-ci s'est dérobé sous mon pied et crac, la jambe contre les rochers. C'était la cascade du jour (je sais, c'est pourri, c'est histoire de mettre un peu de piment dans le blog). Le tibia un peu en vrac, je passe à table avant de faire mon sac et de quitter San Marcos.
Tiens, j'ai croisé Pablo (il n'est pas toujours au Brésil), il va aussi à Chichicastenango.
Donc Pablo prend le bateau pour rejoindre Panajachel où il devrait pouvoir trouver un chicken bus pour aller sur Chichi ou bien une autre ville et faire un changement. Arrivé à Panajachel, des gars qui vendent des places dans les shuttles et donc plus chères lui disent qu'il n'y a plus de bus à cette heure ci pour Chichi. Pablo est du pays, il sait qu'il va trouver des bus pour y aller. En plus, il est 14h, donc encore tôt. Il trouve facilement un bus pour aller sur Solola où il sait qu'il pourra y faire un changement. Durant le trajet, le bus s'arrête un moment car il y a des travaux. Pablo se lance dans une mini sieste. A peine 5 min après, il relève la tête et à une pensée horrible. Est ce que mon t-shirt, mon calle butte, et ma paire de chaussette sont bien dans mon sac? Il n'a pas souvenir de les y avoir mis. Mais il n'a pas accès à son sac, il va attendre l'arrivée à Solola pour vérifier cela. 15 minutes après, le verdict, les habits ne sont pas dans le sac. Il n'y aurait eu qu'une chose, il l'aurait peut être laissé mais là, il y en a trop. Il retourne donc sur Panajachel pour y reprendre un bateau. A Panajachel, il tombe sur le directeur de sa guesthouse qui a une navette privée qui vient le chercher. Il ira donc avec le proprio, ça lui fera gagné 1/4 h. Mais le directeur n'oublie pas de le faire payer pour la navette le prix de la course normale. C'est pas très commercial tout ça et ne donne pas trop envie de retourner à sa guesthouse dans le futur. De plus le directeur lui dit également qu'il n'aura pas de bus pour aller à Chichi en revenant sur Pana. Pedro sait qu'il en aura un même si il doit faire des changements. Toujours pas très commercial de la part du proprio. C'est bon, Pablo à récupéré ses affaires, il peut reprendre une 3ème fois le bateau pour aller à Panajachel où on lui dit encore une fois qu'il n'y a pas de bus. Cette fois, il ne les a même pas écouté, il a tracé vers l'endroit où il peut avoir son bus pour Solola où il y arrive 30 minutes après. Cette histoire lui a fait perdre 2h. Et dans le bus pour aller à El Encuentro, il refait tous ses plans car il voulait voir Chichi avant le marché, mais il devrait voir la ville en préparation. Et comme après il doit aller sur Quetzaltenango (aussi appelé Xela) pour y chercher une école d'espagnol et qu'on est mercredi, il ne lui resterait que le vendredi pour la trouver. Il porte donc sa priorité sur Xela et prend donc un chicken bus à Los encuentros pour cette ville. Et puis, il aura le temps de faire Chichi une autre fois. Donc route pour Xela. 1H après le départ, il y a un bouchon (route à double voix de chaque coté avec un rehaussement de la chaussée au milieu). Pas de problème pour le chauffeur, il passe de l'autre coté de la route et continue son chemin comme si de rien n'était. 1Km après, il ne peut plus avancer, tout est bloqué. Ils ont fait dynamiter la colline et il y a de la roche sur la route. Au bout de 15 min, ça commence à s'agiter, ils vont surement rouvrir la route. Et ben non. Pas de problème pour mon chauffeur, il s'engage. Mais encore une fois, 1km plus rien il est bloqué. Il y a des cailloux d'une taille de 20-30 cm sur la route. Cette fois, il est sage et attend que la DDE locale débarrasse la route. Cela lui fera perdre 30 bonnes minutes. Et là où on avait dit à Pedro que le bus serait direct pour Xela, il a encore un changement (un classique ici) à faire avant d'arriver à Xela. 19h, le bus le dépose à Xela, mais pas là où il a l'habitude d'être déposé, il est du coup un peu perdu mais on lui dit que le « parque central » est tout droit. Une fois là-bas. Il saura se repérer. Il y est, il va donc maintenant chercher une guesthouse dans laquelle il était déjà allé. Il la trouve facilement, mais l'entrée a totalement changé. Il sonne, c'est une personne différente qui vient ouvrir et qui n'a rien de guatémaltèque. C'est un ricain. Et l'auberge est complète. Mince alors. Mais Pedro pense que les prix ont du bien changer aussi car ça semble vraiment propre par rapport à avant. Un des clients lui indique un hôtel à tarif moyen mais ce tarif moyen représente 60% du budget d'une journée, il n'y a pas moyen. Le proprio essaie aussi de lui expliquer un endroit mais se perd dans les explications. Pablo part donc de là dans l'inconnu mais avec un plan de la ville, ça peut toujours servir. Il s'égare dans les rues dans l'espoir de trouver un hospidaje (hôtel locaux) à pas cher. 2 personnes le voyant un peu perdu l'accostent, c'est un québécois et sa copine. Ils lui expliquent où il peut avoir un hôtel à prix très correct. Mais comme toutes bonnes volontés, il y a toujours trop de détails (1ère à droite, 2ème paté de maison, il y a une école d'espagnol, tu continues......) et voyant Pedro encore plus perdu l'accompagnent à l'hospidaje. Tarif, 15% d'une journée, ça le fait, il peut enfin poser ces affaires. Quitte à avoir une journée bof, il part manger sur le marché, là où la dernière fois, il avait eu des problèmes d'estomac. Il ne commande surement pas la même chose à la même personne, mais les conditions d'hygiène sont les mêmes.

PS : NNNOOOONNNNN, la chanson française que je n'aimais pas en Russie me poursuit. J'entends à nouveau ici « alors on danse » (je ne sais pas si c'est le titre, mais c'est le refrain) de Stromae. C'est vraiment salaud de me faire un coup comme ça. Par contre, ce qui est marrant, c'est que je l'ai eu dans le début de mon périple asiatique (le 11ème jour) et je l'ai à nouveau au début de mon périple américains (8ème jour). En espérant que ce périple ce passera aussi bien que le premier.





Il y a quand meme quelaues belles barraque ici


Le lac a pris environ 2m avec les fortes pluies de l'annee derniere



Cascadeur, un boulot pas fait pour moi




un petit 360 degre du lac vu d'un kayak

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